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PARIS – Sotheby’s est heureuse de disperser, le 18 mars prochain à Paris, un ensemble issu de la collection personnelle des Dillée, célèbre dynastie d’experts parisiens en mobilier et objets d’art. Constituée de 450 lots, la vente sera divisée en deux sessions, mêlant arts décoratifs français du XVIIe au XIXe siècle, tableaux et dessins anciens, bronzes animaliers, objets scientifiques et armes de chasse.
Selon Mario Tavella, Vice-président Sotheby’s Europe et directeur Collections privées : « Notre maison est honorée de se voir confier, une fois encore, la vente d’une collection emblématique d’oeuvres d’art, d’autant plus exceptionnelle qu’elle a été constituée avec la plus grande rigueur par la famille Dillée, au fil de trois générations. Experts en mobilier et objets d’art, les plus beaux objets ont franchi les portes de leur cabinet avant de rejoindre les collections privées, salles de vente et institutions les plus prestigieuses. Nous espérons que leur collection privée séduira aussi bien les nouveaux collectionneurs que notre clientèle traditionnelle, mais aussi les grands musées internationaux avec lesquels le cabinet a collaboré par le passé. »
Depuis près d’un siècle, le nom de Dillée est indissociable du marché de l’art et de l’univers des ventes publiques. Fondé en 1925 par Bernard Dillée puis repris par son fils Jean-Pierre, le cabinet est dirigé par Guillaume Dillée depuis 1995, après une collaboration de sept ans avec son père. Les trois hommes ont tour à tour exercé le métier d’expert en mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles.
Au cours de ces décennies, ils ont assisté les principaux commissaires-priseurs de Paris, participé aux plus grandes ventes aux enchères qui se sont déroulées dans tous les lieux mythiques de la capitale : l’hôtel Drouot, la galerie Charpentier, le palais Galliera, le Musée d’Orsay. Professionnels reconnus pour leur connaissance et leur expertise, c’est aussi en collectionneurs passionnés qu’ils ont constitué un ensemble dont la dispersion est aujourd’hui confiée à Sotheby’s France. Le mobilier, les objets d’art, les tableaux et dessins, principalement du XVIIIe siècle, qui le composent, témoignent d’un choix sûr, précis, dicté par la connaissance et l’érudition.
Cette collection remarquable a été constituée par trois générations, chacune ayant reçu l’héritage de la précédente, chacune ayant apporté sa propre vision dans la transmission d’un goût. Elle est composée d’objets de charme, rares, inédits qui s’adressent aux amateurs aguerris, amoureux des belles pièces. Tous symbolisent la filiation d’un savoir unique et reflètent une tradition familiale fondée sur une passion commune pour le XVIIIe siècle français et son art de vivre.
Aujourd’hui, après avoir passé vingt-six ans à parcourir la France en quête de chefs-d’oeuvre, Guillaume Dillée désire accroître la dimension internationale de son activité. Face à l’intérêt grandissant d’une clientèle émergente à l’étranger qui se passionne pour les arts décoratifs européens et le sollicite depuis peu, il a décidé d’ouvrir un cabinet de conseil en acquisition à Melbourne et de s’installer définitivement en Australie, pays où prospère une communauté de nouveaux acheteurs férus d’art et dotés d’une connaissance parfaite de l’Europe et de ses musées. Sur ce continent, il entend renouveler son activité et rayonner sur l’ensemble de la zone Asie Pacifique.
MOBILIER ET OBJETS D’ART
Magnifique paire d’aiguières en céladon craquelé et bronze doré d’époque Régence. Estimation: 400.000 – 600.000 €. Photo: Sotheby’s.
Cette magnifique paire d’aiguières en céladon craquelé et bronze doré d’époque Régence (estimation : 400.000 – 600.000 €) rappelle un modèle similaire, ayant successivement enrichi les collections Dodge, Roberto Polo ou Edmond Safra. Un dessin de Gabriel de Saint-Aubin figurant sur un exemplaire du catalogue de la vente Caignat en 1769, indique que le célèbre collectionneur possédait aussi une paire de ce modèle. Elle se distingue par la qualité remarquable des bronzes, dotés d’une anse sur laquelle s’entortille un dragon et d’un bec orné de coquillages et de branches de corail.
Paire d’appliques au canon en bronze doré et patiné d’époque Louis XVI. Estimation: 200.000 – 300.000 €. Photo: Sotheby’s.
Citons encore une paire d’appliques au canon en bronze doré et patiné d’époque Louis XVI (estimation : 200.000 – 300.000 €), qui s’apparentent aux modèles des collections Geoffroy et Lagerfeld, mais présentent toutefois la spécificité d’être marquées des armes de France sur le fût du canon. Cette paire reprend en tous points le dessin, le nom et les devises gravés sur des canons d’artillerie Louis XIV conservés aux Invalides. Cet exemplaire a certainement été réalisé pour un personnage occupant d’importantes fonctions militaires sous le règne de Louis XVI.
Paire de fauteuils à dossier plat en hêtre doré d’époque Louis XV, vers 1765-1770. Estimation : 120.000 – 180.000 €. Photo: Sotheby’s.
Une paire de fauteuils à dossier plat en hêtre doré d’époque Louis XV, vers 1765-1770 (estimation : 120.000 – 180.000 €) présente un dessin parfaitement maîtrisé allié à une qualité de sculpture remarquable. Ces sièges élégants illustrent la virtuosité des grands maîtres, tels Nicolas-Quinibert Foliot ou Jean-Baptiste Tilliard, qui ont adapté le style du renouveau classique à la menuiserie.
Paire de pots-pourris en porcelaine de Meissen, circa 1748-1752 et bronze doré d’époque Louis XV. Estimation: 120.000 – 180.000 €. Photo: Sotheby’s/ArtDigital Studio.
Une paire de pots-pourris en porcelaine de Meissen et bronze doré d’époque Louis XV (estimation : 120.000 – 180.000 €) devrait ravir les amateurs. À l’origine, elle constituait probablement une garniture de trois vases avec celui de l’ancienne collection du financier Beaujon. Les documents de l’époque indiquent que la marquise de Pompadour, friande de cette porcelaine si particulière, possédait également plusieurs modèles similaires.
Pendule aux magots en bronze laqué d’époque Louis XV, le cadran signé Mesnil à Paris. Estimation : 50.000-80.000 €. Photo: Sotheby’s/ArtDigital Studio.
En écho à l’exposition qui s’est déroulée au musée des arts décoratifs de Paris au printemps dernier sur les secrets de la laque française, cette pendule aux magots en bronze laqué d’époque Louis XV, le cadran signé Mesnil à Paris (estimation : 50.000-80.000 €), constitue un bel exemple de « chinoiseries » qui fascinaient les esthètes de l’époque. Les personnages en bronze laqué qui la composent sont un témoignage raffiné de ce goût particulier. La duchesse du Maine, connue pour l’intérêt qu’elle portait aux laques, était en possession d’une pendule qui, selon une description détaillée élaborée au cours de l’inventaire qui suivit son décès, correspond au présent exemplaire.
SCULPTURES
Le Dieu fleuve du Tibre, Italie, XVIIe siècle, formant paire avec le Nil; fonte France, XVIIIe siècle, estimations: 30.000-50.000 € chacun. Photo: Sotheby’s
Cet ensemble comprend également une belle sélection de sculptures à commencer par deux bronzes Le Dieu fleuve du Tibre, Italie, XVIIe siècle, formant paire avec le Nil (fonte France, XVIIIe siècle, estimations : 30.000-50.000 € chacun). Ces deux bronzes représentent de façon allégorique les deux grands fleuves de l’époque romaine, le Tibre et le Nil. Les célèbres marbres, grandeur nature, découverts en 1512 et 1523, ont été particulièrement admirés en France.
Dieu fleuve en terre cuite par Jean-Jacques Caffieri, vers 1772. Estimation: 30.000-40.000 €. Photo: Sotheby’s
Les terres cuites sont également à l’honneur avec un autre Dieu fleuve par Jean-Jacques Caffieri, vers 1772 (estimation : 30.000-40.000 €). Signalons une terre cuite très similaire, peut-être le pendant de celle-ci, signée Le Lorrain, actuellement conservée au musée du Louvre. Une version en plâtre patiné de ce modèle appartenait jadis à la collection Jules Strauss, une terre cuite identique est conservée au Fitzwilliam Museum de Cambridge.
Médaillon en émail peint par Léonard Limosin représentant la déesse Ops personnifiant l’Abondance entourée d’Amours ailés s’occupant de jeux divers, vers 1540. Estimation: 25.000-40.000 €. Photo: Sotheby’s
Un médaillon en émail peint par Léonard Limosin (vers 1540, estimation : 25.000-40.000 €) représente la déesse Ops personnifiant l’Abondance entourée d’Amours ailés s’occupant de jeux divers. Pour cette iconographie, l’artiste a puisé sa source dans une gravure de 1526 de Giacopo Caraglio, réalisée d’après une peinture du Rosso Fiorentino. L’un des émailleurs les plus célèbres de Limoges, Léonard Limosin, a travaillé pour François Ier pour lequel il a notamment peint des portraits en émail.
TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS
Portrait du peintre Houel, réalisé en 1772 par François André Vincent. Estimation: 8.000-12.000 €. Photo: Sotheby’s
Parmi les tableaux et dessins anciens, la vente comprend un Portrait du peintre Houel, réalisé en 1772 par François André Vincent (estimation : 8.000-12.000 €), artiste aux multiples facettes qui s’est essayé à la peinture de genre, d’histoire, et même à la caricature. Excellant particulièrement dans l’art du portrait, il rend hommage à son ami le peintre paysagiste Jean Pierre Houel, alors au sommet de sa renommée. Il le représente coiffé et vêtu à la manière d’un gentilhomme. Influencé par ses prédécesseurs européens tels Fragonard et van Loo, Vincent fait ici la démonstration de son immense talent.
Balthasar Van der Ast (Middelbourg, 1593 ou 1594-1657, Delft), Nature morte à la corbeille de fleurs avec fruits et coquillages. Estimation: 80.000-120.000 €. Photo Sotheby’s/ArtDigital Studio.
Citons également une belle Nature morte à la corbeille de fleurs avec fruits et coquillages, du maître néerlandais Balthasar Van der Ast (estimation : 80.000-120.000 €). Des fleurs fraîches agencées dans une corbeille déploient leurs fragiles corolles. Leurs couleurs pastelles, légèrement passées, se détachent sur un arrière-plan obscur, allusion délicate à la vanité. Proche du peintre Ambrosius Bosschaert le vieux dont il est le beau-frère, Van der Ast est un membre imminent de la dynastie Bosschaert qui avait fait de la nature morte un sujet de prédilection.
Jean-Baptiste Mallet (Grasse, 1759-1835, Paris), paire de gouaches représentant des oiseaux. Estimation: 10.000-15.0000 €.
Une cinquantaine de dessins des XVIIe et XVIIIe siècles français viennent couronner cet ensemble. Signalons entre autres une Vue des Invalides par Jacques Rigaud (estimation : 20.000-25.000 €), plusieurs gouaches de Jean-Baptiste Mallet, ou encore des dessins exécutés par des artistes anonymes, comme cette délicate paire représentant des oiseaux (estimation : 10.000-15.0000 €).
Notons enfin plusieurs objets scientifiques, dont un rare microscope à ajustements micrométriques d’époque Louis XV (estimation : 60.000-100.000 €), ainsi qu’une dizaine d’armes. Parmi ces dernières, citons deux fusils Royal Hamerless de la prestigieuse marque H & H (estimation : 4.000-6.000 €).
Rare pair of candlesticks in Louis XVI gilt-bronze quiver attributed to Etienne Martincourt. Estimate €50,000-80,000. Photo: Sotheby’s/ArtDigital Studio.
PARIS.- Sotheby’s announced the auction, on 18 March in Paris, of the private collection of the Dillée family, a renowned Parisian dynasty of specialists and collectors of furniture and works of art. Consisting of 450 lots, the sale will be divided into two sessions, including French decorative arts from the 17th to the 19th centuries, Old Master paintings and drawings, bronzes, scientific objects and Antique arms.
Mario Tavella, Deputy Chairman of Sotheby’s Europe and Chairman Private Collections, said: “Our auction house is deeply honoured to be entrusted once again with the sale of an iconic collection of works of art, which, in this instance, has been carefully selected by the expert eyes of three generations of the Dillée family. Their Cabinet d’Expertise has seen some of the most beautiful objects go through its doors before being passed onto collectors, auction houses and institutions. We are hoping that the Dillée sale will attract new and old generations of collectors, as well as the notable museums that the Dillée family has dealt with in the past.”
For nearly a century, the name of Dillée has been inextricably linked with the art market and the auction world. Founded in 1925 by Bernard Dillée, then taken over by his son Jean-Pierre, the Cabinet has been headed by Guillaume Dillée since 1995, after a seven-year collaboration with his father. In turn, the three men each exercised their trade as specialists in furniture and works of art from the 17th and 18th Centuries.
Over the last few decades, they have assisted the main Paris auctioneers and have taken part in the most important auctions staged in all the capital’s legendary venues: the Hôtel Drouot, the Galerie Charpentier, the Palais Galliera and the Musée d’Orsay. Professionals recognised for their knowledge and expertise, they were also passionate collectors, building up a body of works whose sale has now been entrusted to Sotheby’s France. The primarily 18th Century furniture, works of art, paintings and drawings it contains bear witness to a solid, precise taste guided by knowledge and erudition.
This remarkable collection was assembled by three generations, each having received the heritage of the previous one, and each having helped to pass on a certain taste. It includes rare objects of great charm, previously unseen on the market, which will appeal to seasoned enthusiasts who love beautiful pieces. All these objects symbolise the perpetuation of unique knowledge and reflect a family tradition based on a shared passion for the French 18th century and its lifestyle.
Today, having spent 26 years travelling all over France in search of masterpieces, Guillaume Dillée wishes to develop the international aspect of his business. Given the growing interest in European decorative arts of an emerging foreign clientele who recently began to approach him, he has decided to open an acquisition consultancy firm in Melbourne and settle permanently in Australia – a country where there is a flourishing community of new art-loving buyers with considerable knowledge of Europe and its museums. He eventually hopes to rejuvenate his activity and flourish throughout the Asia/Pacific zone.
FURNITURE AND WORKS OF ART
This magnificent pair of ewers in crackled celadon and gilt bronze from the French Regency period (estimate: €400,000-600,000 / $460,000-690,000) are reminiscent of a similar model that belonged to the Dodge, Roberto Polo and Edmond Safra collections in turn. A drawing by Gabriel de Saint-Aubin in a copy of the 1769 Caignat sale catalogue indicates that this famous collector also owned a pair of these models. They stand out for the remarkable quality of the bronze mountings, dragon-entwined handles and spouts decorated with shells and coral branches.
Also noteworthy are a pair of Louis XVI patinated gilt bronze wall lamps with cannons (estimate: €200,000-300,000 / $230,000-345,000), similar to the models in the Geoffroy and Lagerfeld collections, but with the distinctive feature of being stamped with the arms of France on the cannon barrels. The design, name and mottos engraved on the Louis XIV artillery cannons now in Les Invalides are repeated in every particular in the pair here, which were certainly made for someone who occupied an important military position under Louis XVI.
A pair of Louis XV flat-backed armchairs in gilt beechwood, c. 1765-1770 (estimate: €120,000-180,000 / $140,000-200,000) combine a beautifully mastered design with carving of a remarkable quality. These elegant chairs illustrate the virtuosity of great masters like Nicolas-Quinibert Foliot and Jean-Baptiste Tilliard, who adapted the revived Classical style to cabinetmaking.
A pair of Louis XV pot-pourri jars in Meissen porcelain and gilt bronze (estimate: €120,000-180,000/ $140,000-200,000) are sure to appeal to enthusiasts. Originally, they probably formed a set of three vases with the one in the former collection of the financier Beaujon. Period documents indicate that the Marquise de Pompadour, a great lover of this highly singular porcelain, also owned several similar models.
Echoing the exhibition on the secret of French lacquer techniques held at the Paris Musée des Arts Décoratifs last spring, this Louis XV clock with Barbary apes in lacquered bronze, with a face signed by Mesnil in Paris (estimate: €50,000-80,000 / $58,000-90,000), is a fine example of the « chinoiseries » that fascinated aesthetes of the period. Its lacquered bronze figures are a refined example of this particular taste. The Duchesse du Maine, well-known for her interest in lacquerwork, owned a clock that corresponds to the model here, according to a detailed description in her post-mortem inventory.
SCULPTURES
The collection also contains a fine selection of sculptures, starting with two bronzes: The River Tiber as a God, Italy, 17th century, forming a pair with The Nile (France, 18th century; each estimated at €30,000-50,000 / $35,000-58,000). These two bronzes are allegorical representations of the two great rivers of the Roman era: the Tiber and the Nile. The celebrated life-size marbles discovered in 1512 and 1523 were particularly admired in France.
Terracottas are also in the limelight, with another River God by Jean-Jacques Caffieri, c. 1772 (estimate: €30,000-40,000 / $35,000-46,000). A similar terracotta by Le Lorrain, perhaps a matching figure, is now in the Musée du Louvre. A version of this model in patinated plaster once belonged to the Jules Strauss collection, and an identical terracotta can be found in the Fitzwilliam Museum in Cambridge.
An enamel medallion painted by Léonard Limosin (c. 1540, estimate: €25,000-40,000 / $29,000-46,000) represents the goddess Ops personifying Abundance surrounded by winged cupids playing various games. For this iconography, the artist found his source in an engraving of 1526 by Giacopo Caraglio, based on a painting by Rosso Fiorentino. One of the most celebrated enamellers of Limoges, Léonard Limosin worked for Francis I, for whom he notably painted enamel portraits.
OLD MASTER PAINTINGS AND DRAWINGS
The sale’s Old Master paintings and drawings include a Portrait of the artist Houel, painted in 1772 by François André Vincent (estimate: €8,000-12,000 / $9,000-14,000), a multi-facetted artist who tried his hand at genre and history painting, and even caricature. He particularly excelled in the art of the portrait, and here pays tribute to his friend, the landscape painter Jean Pierre Houel, then at the height of his fame, who is shown in the wig and costume of a gentleman. Influenced by his European predecessors, including Fragonard and Van Loo, Vincent clearly demonstrates his immense talent here.
We can also mention a Still Life with basket of flowers, fruit and shells by the Dutch master Balthasar Van der Ast (estimate: €80,000-120,000 / $90,000-140,000), where fresh flowers arranged in a basket display their fragile corollas. Their pastel, slightly faded colours stand out against a dark background – a subtle allusion to vanity. Close to the painter Ambrosius Bosschaert the Elder, his brother-in-law, Van der Ast was an eminent member of the Bosschaert dynasty, who specialised in still lifes.
Around fifty French 17th and 18th century drawings provide the crowning touch to this collection. They include a View of the Invalides by Jacques Rigaud (estimate: €20,000-25,000 € / $23,000-29,000), several gouaches by Jean-Baptiste Mallet, and a number of drawings by anonymous artists, like this delicate pair depicting birds (estimate: €10,000-15,000 / $11,500-17,000).
We come finally to various scientific objects, such as a rare Louis XV micrometer microscope (estimate: €60,000-100,000), and around ten weapons. These include two Royal Hammerless rifles by the prestigious brand H & H (estimate: €4,000-6,000 / $4,500-7,000).